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dimanche 4 décembre 2016

The New Yorker : "Jadan is sexy" (& Anarchy in french in the UKR)


Psst...

Parution : début septembre 2016.
Serhiy Jadan Anarchy in the UKR (2004), Suivi de : Journal de Louhansk (2014)

Traduit par Iryna Dmytrychyn











(http://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/anarchy-in-the-ukr-serhiy-jadan-9782882504340)


 

Paru  à la rentrée et aucun écho dans la presse française. En français - juste rien. Nits, zéro, noul, nada, kloum. Ah bon. Pas d'explications, personne ne pose de questions. "Ben, ça s'est fait comme ça..."



Serhiy Jadan, La Route du Donbass. Traduit par Iryna Dmytrychyn

Parution : fin 2013. 
Une page dans le "Transfuge" de décembre 2013 : "White trash à l'ukrainienne" et rien. Les Français ont passé l'année 2014 à ne pas lire "La Route du Donbass". Vorochylovgrad dans l'original. Ils ne l'ont pas lu en 2015. Et l'année 2016 a été semble-t-il une autre anné propice à ne pas le lire.

L'année qui s’achève a vu paraître Voroshilovgrad  aux Amériques. Avril 2016.

Le temps d'une gestation et l'on peut lire dans le dernier numéro du New Yorker l'article de Marci Shore : "The Bard of Eastern Ukraine, Where Things Are Falling Apart". C'est le troisième (3) papier que la revue consacre au roman.


Vu de New York, la chute de l'Europe apparait comme quelque chose de désagréable certes, mais pas vraiment comme quelque chose d'important. 

Vu de Paris... Vorochylovgrad, traduit en français par "La Route du Donbass", est paru fin 2013, je le répète. A l'exception d'une page consacrée au roman dans le numéro de décembre 2013 du magazine "Transfuge" - rien. Mais rien, zero, noul, que dalle.

Parce que les Français sont... d'une incuriosité pathologique ? génétiquement sourds à la parole oukraïnienne ?

Parce que la promotion de la littérature oukraïnienne en France... Avec le scandale de la censure à l'INALCO, la question est soudainement d'une brûlante actualité, non ?

...Vous savez que nous allons probablement battre un record l'année prochaine : la troisième non-participation consécutive de l'Oukraîne au Salon du Livre (Paris Livre) ? Quand on veut, on peut.
Reste à savoir qui veut quoi.

* * *

Il est amusant de noter que dans la bagnole lancée à tombeau ouvert du road-movie jadanien, Oriane Jeancourt entend les bruits de AC/DC première époque cependant que sa collègue d'outre-atlantique distingue nettement les sons inouïs de Charlie Parker. Question d'acoustique sans doute.

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