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vendredi 1 juillet 2016

Restitution d'archives oukraïniennes

buts de guerre - archives
La question de la restitution d'archives oukraïniennes par la Russie
au Congrès des archivistes de la République S. Fédérale S. de Russie, Moscou, 1925




Inna Lioubimenko, La science des archives dans la Russie des Soviets Nederlandisch Archivenblad 1926/1927

A noter que, moins de vingt ans plus tard, les collègues du professeur Tarlé avaient la possibilité de travailler dans les archives du Deuxième Bureau, le contre-espionnage français, celles de la Préfecture de la Seine et des divers loges maçonniques parisiennes, mais aussi celles de la bibliothèque oukraïnienne de Paris, la Bibliothèque Simon Petlioura. Aujourd'hui sise au 6 rue de Palestine.

Et si parmi ces trophées de guerre, les archives françaises "de souche" ont plus ou moins été restituées par la Russie, ce n'est toujours pas le cas des archives oukraïniennes.

P.S.
À partir de 1992, la France a pu récupérer un grand nombre de cartons « révélés » par Patricia Grimsted. Seuls les fonds des bibliothèques russe et ukrainienne de Paris ou les archives des immigrés allemands n’ont pas été restitués. L’actuelle logique russe d’attribution par nationalité fait donc incidemment écho à celle des nationalistes allemands du premier xxe siècle. Alexandre Sumpf, « Sophie Cœuré, La mémoire spoliée », Cahiers du monde russe  48/4 | 2007

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